Crime à Lindenbourne

Lindenbourne est l’endroit le plus raffiné de la planète. C’est dans le manoir sis à cet endroit, en effet, que quelques privilégiés viennent, chaque année, célébrer un culte : celui de Wolfgang Amadeus Mozart et de ses opéras. Les hommes, en smoking, et les femmes, en robe du soir, acceptent de pique-niquer sur l’herbe, à côté des vaches, et de traverser le « couloir de la pneumonie » pour assister à des représentations exceptionnelles. La paix et l’harmonie du festival le plus élitiste du monde musical sont troublés, cette année-là, par la présence d’un remuant baryton italien qui chante le rôle-titre du Don Giovanni de Mozart. Le superintendant Scott Marlow est chargé de sa protection rapprochée. Plutôt incompétent dans le domaine de l’art lyrique et tout à fait ignorant des coutumes pratiquées par ses adeptes, il fait appel à l’ex-inspecteur-chef Higgins, le meilleur « nez » de Scotland Yard et mozartien confirmé. Décor somptueux, cadre champêtre, magie de Mozart… presque le paradis, jusqu’au moment où sur la scène de l’opéra Don Juan verra apparaître devant lui la statue vivante du Commandeur, venue lui demander des comptes.